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accompagner son adolescente dans un projet d'épilation

Comment bien accompagner son adolescente dans un projet d’épilation ?

L’adolescence est une période compliquée. Les ados doivent composer entre : les stigmatisations liées à leur apparence : pourquoi ai-je autant de rondeurs ? Pourquoi suis-je si mince ?

Sans compter les complexes liés aux boutons d’acné, aux poils et à la transpiration. Le corps change, la perception des choses aussi et c’est ce qui laisse place à des insécurités chez nos adolescentes.

Pour y remédier, il faut ouvrir le dialogue avec son enfant, ne pas le laisser seul dans cette période enclin aux doutes et aux questionnements.

Alors comment aider à redonner confiance à sa fille ? Une question que se posent beaucoup de parents et qu’on a voulu élucider dans cet article.

L’adolescence et le rapport au corps

La puberté

Sans surprise, la puberté est le coupable de divers changements physiques, mais également neurologiques. Tous ces changements, dont la puberté en est à l’origine, sont déclenchés par une combinaison de facteurs : les gènes, les hormones et la croissance.

En effet, la puberté affecte neurologiquement les émotions. Il est normal de parfois se sentir d’humeur plus maussade que d’habitude et d’être rapidement irritable sans qu’il n’y ait de raison.

Avec adolescence, rime également problèmes de peaux avec l’arrivée des points noirs, de l’acné, de la peau grasse mais aussi avec l’apparition d’une pilosité visible dès le plus jeune âge.

85 % des filles préfèreraient ne pas avoir de poils si elles en avaient le choix.

Le poids de l’hyperpilosité

L’hyperpilosité, autrement dit pilosité excessive est le résultat de différents facteurs : changement hormonal lié à la puberté, changement de pilule, prise de médicament ou choc émotionnel.

  • L’hypertrichose est une pathologie à l’origine d’une pilosité abondante qui s’explique par une augmentation de la quantité de poils sur le corps. Elle n’est pas liée à un dérèglement hormonal mais provient généralement de la prise de certains médicaments ou en cas de surpoids.
  • L’hirsutisme est le développement excessif du système pileux féminin, à des zones plus typiques de la pilosité masculine dû à une sécrétion exagérée d’hormones corticosurrénales.

Il est important de consulter un médecin pour trouver un traitement local à visée esthétique, puisque les traitements dépendent avant tout de la cause.

Le regard des autres

Les adolescentes adorent suivre des modèles (les célébrités par exemple) qu’elles trouvent sur les réseaux sociaux ou dans leur environnement, qui répondent à un idéal de beauté et qui arborent des jambes et des aisselles épilées et lisses.

Ce qui est cruel dans l’adolescence, c’est l’importance accordée aux regard de ses camarades ainsi que la distorsion de l’image qu’on a de soi. A l’école ou en ligne, plus de 8 ados sur 10 subissent des moqueries sur leur apparence physique.

En effet, beaucoup de jeunes développent des complexes qui résultent des remarques et moqueries des camarades de classe. Une jeune fille poilue peut rapidement se sentir exclue et différente des autres. De nos jours, nombreux sont ces jeunes qui sont victimes de body shaming (c’est-à-dire, le blâme que subit une personne par une autre personne ou un groupe d’individus, à cause de l’apparence de son corps).

Lorsque la santé mentale est détériorée, les adolescents émettent naturellement des signaux d’alerte. Quand ils se replient sur eux-mêmes, quand ils se dénigrent et même lorsqu’ils refusent d’être pris en photo : sont des signes de réticence et d’angoisse qu’il convient de décrypter.

Gérer les complexes de son adolescente

L’âge auquel votre enfant commence à s’inquiéter de son image corporelle dépend en outre de son environnement et de la tendance à se comparer : Ses amies se maquillent-elles ? S’épilent-elles le duvet de la lèvre supérieure, des jambes, des aisselles ?

Le poids du regard d’autrui pèse lourd. Pour se préserver et par réflexe d’auto-défense, beaucoup d’ados ont du mal à exprimer leur mal-être avec leurs parents.

18 % des parents pensent que l’arrivée des poils est un moment compliqué qui a un impact sur leur enfant. Les parents sous-estimeraient-ils le poids de la présence de poils sur leur jeune fille ?

Par mesure de précaution, il faudrait que ce soit vous qui entamiez la discussion.

« Dès qu’il y a une pilosité, il faut pouvoir répondre à la demande de l’adolescente. Ne laissez pas votre enfant complexer et souffrir à cause de sa pilosité », précise la dermatologue Sylvie Garnier-Lyonnet.

Une question se pose chez plusieurs parents : Comment m’y prendre ? Et si j’étais trop intrusif ? Et si c’est pas le bon moment ? A quel âge devrais-je parler d’épilation à ma fille ? Comment lui inculquer les bonnes bases ?

Finalement, le meilleur soutien à apporter à votre enfant est d’être à ses côtés pour l’écouter, le conseiller et l’accompagner. Prenez votre temps, discutez des différentes possibilités d’épilation et n’hésitez pas à faire part de votre expérience personnelle. Gardez tout de même en tête que ça reste à votre enfant de prendre ses propres décisions.

Comment aborder la question de l’épilation si mon ado ne se livre pas de lui-même ?

Votre ado ne se plaint pas directement de ses poils mais vous ressentez un malaise chez votre fille lié à sa pilosité ? Observez ses réactions, décodez les signes d’un mal-être et aidez-la à exprimer son ressenti.

Une jeune fille qui ne veut plus se mettre en jupe ou en robe, qui est réticente d’aller à la piscine ou encore angoissée de lever la main en classe : sont des comportements qui attestent d’un complexe.

Si votre ado ne souhaite pas aborder la question de l’épilation avec vous, le tout est de ne surtout pas braquer son enfant alors dédramatisez, respectez son choix et patientez. Peut-être sera-t-il plus ouvert d’en discuter avec un membre de la famille dont il est proche ?

Rassurez votre ado et réfléchissez ensemble aux solutions possibles. Votre fille se sentira soutenue et c’est le principal.

Vous pouvez aussi lui proposer de rencontrer un spécialiste (médecin, dermatologue, esthéticienne) il bénéficiera de son avis et abordera le problème avec une distance qui lui sera plus confortable.

Quelle épilation pour mon ado ?

Il est tout à fait possible de s’épiler à l’adolescence pour éliminer les poils de la puberté, à condition de ne pas s’y prendre n’importe comment. Il n’existe pas vraiment de conseils génériques mais plutôt des solutions pour aider votre adolescente quant à son rapport à la pilosité.

Les méthodes d’épilation temporaire

  • Désépaissir : A l’aide d’un petit ciseau, il convient de couper les poils pour les rapetisser.
  • La décoloration : Méthode à l’actif décolorant qui permet de blondir les poils. La pose peut picoter et être inconfortable.
  • Le rasoir : Technique très populaire mais déconseillée puisqu’il favorise la repousse rapide, dure et épaisse.
  • La pince à épiler : Méthode douloureuse qui nécessite d’épiler poil par poil.

Néanmoins, à court ou à moyen terme, le poil peut devenir plus foncé et plus épais qu’il ne l’était.

Les méthodes d’épilation permanente

  • L’épilation à la cire (froide, tiède, chaude) : Dans ce cas, les poils repoussent en 2 à 3 semaines. Au-delà du risque de provoquer une brûlure, elle est déconseillée à ceux qui n’ont pas le coup de main ; d’autant qu’une brûlure est parfois plus visible que des poils !
  • La lumière pulsée : Une technique d’épilation définitive proche du laser mais pas celle-ci est pratiquée par des esthéticiennes. Pour une première épilation, privilégiez la sûreté et nous vous conseillons de vous tourner vers des experts de la santé.
  • L’épilation définitive au laser : Utilisée depuis plus de vingt ans, l’épilation laser est un acte médical nécessitant la présence d’un médecin. A la suite d’un premier rendez-vous gratuit qui permet d’établir le profil médical et décider du nombre de séances en fonction du phototype, elle est la technique d’épilation la plus sûre.

Une fois de plus, discutez des possibilités et des solutions pour la pilosité de votre adolescente et choisissez ensemble une technique d’épilation. La bonne attitude : respecter les désirs et les besoins de votre enfant tout en le protégeant.

Conclusion

Pour conclure le “N’écoute pas les autres, assume-toi comme tu es” ne fonctionnera pas.

Au Centre Laser Médical Bourgogne à Dijon, le poil n’est pas tabou. Dr Louis et son équipe auront le plaisir de vous accompagner tout au long des séances et dans votre questionnement.

N’hésitez plus à poser vos questions et à prendre un premier rendez-vous gratuit sans engagement pour recevoir des conseils avisés pour gérer la situation entant que parent.

Afin d’être éligible à l’épilation laser, ce rendez-vous est à effectuer en présence de l’adolescente âgée de 15 ans minimum et de son responsable légal.

Et surtout : l’écoute, la compréhension et l’accompagnement sont vos alliés.

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